Extraits à lire et écouter

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Rue du Général Leclerc – Épinal Les Champs-Golot présentent encore plus de singularité que les Brandons. A peine la nuit est-elle arrivée que les larges ruisseaux de la rue de l’Hôtel-de-Ville charrient de nombreuses chandelles allumées sur de légères planches. On accourt de toutes les parties de la ville pour voir ce spectacle. Ces petits bateaux enflammés sont conduits par des enfants qui chantent sans cesse ce couplet :Les champs golot,Les lours relot ;Pâques revient,C’est un Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Parc du cours – Épinal Les environs d’Épinal présentent de toutes parts des promenades agréables et variées. Celle du Cours est une vaste prairie, située hors de la ville, plantée de tilleuls et de peupliers, et dont un des côtés est arrosé par la Moselle. La plupart de ces arbres sont fort anciens ; ils ont, m’a-t-on dit, été plantés le jour même où Henri IV expirait sous le poignard de Ravaillac. Charles Charton, « Lettres d’un Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Château d’Épinal Ce qui rendait surtout celle ville puissante, c’était un château-fort, bâti sur une hauteur qui domine Épinal. Ce château, qui, avant l’invention de la poudre, passait pour imprenable, a été très souvent assiégé. Quelques débris, conservés avec soin, donnent encore une idée de sa force. Le propriétaire, M. Doublat, l’un des plus riches habitants du pays, a embelli des lieux qui, naguère, étaient dans l’état le plus sauvage ; il a fertilisé une Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Source de la Moselle – Bussang Nous sommes arrivées à Saint-Maurice à temps pour voir la source des eaux de Bussang, qui sortent du gazon dans une prairie ravissante, peuplée de belles vaches noires. C’est un lieu charmant, et l’eau de la fontaine de Bussang est meilleure que du vin de Champagne. De là, nous avons été voir la source de la Moselle, qui est à deux pas de l’autre source ; l’eau de la Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Église de Remiremont Remiremont, où nous avons déjeuné, était jadis une ville brillante ; il y avait des hôtels, de superbes jardins et un chapitre fameux. L’église est encore fort belle, le clocher magnifique et le cimetière, plein de fleurs d’automne qui croissent naturellement, présente un aspect mélancolique. La plupart de ces belles maisons sont fermées, et l’herbe pousse dans les rues ; c’est une espèce de petit Versailles, et on soupire en voyant cet Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Le Prieuré d’Hérival Hier, nous sommes parties dès le matin avec M. de la Vieuville et le major, en char-à-bancs, pour aller voir la forêt de sapins, qui est à trois lieues d’ici. La pluie nous a empêchés [sic] de dîner sur l’herbe, mais non pas de nous promener sous les arbres verts et tristes qui offrent une couverture si épaisse, où l’on est à l’abri de l’eau comme du soleil ; mais décidément c’est Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Le Val d’Ajol Ce matin nous avons été, par une chaleur extrême, à travers champs et par le chemin le plus long, au Val-d’Ajol. C’est un superbe vallon qui a sept lieues de circonférence, et qui est semé d’arbres et de petites maisons d’une ravissante propreté. L’église du village est charmante et très ancienne. Il est traversé par un ruisseau orné d’un pont romain, composé de cinq énormes pierres d’une belle couleur, et qui ont Lire la suite…

Voyage de Dom RUINART

Église de Remiremont Remiremont, situé sur la Moselle, doit son nom à l’insigne chapitre de Chanoinesses séculières. Les flammes ayant détruit, au 10° siècle, l’ancien monastère qui était sur le haut d’un mont, l’empereur Louis III le fit reconstruire dans la plaine voisine. Ce chapitre est gouverné aujourd’hui par la très haute princesse de Salm qui, ainsi que son illustre soeur, la princesse Christine, nous reçut avec les plus grands témoignages de bienveillance. Nous y Lire la suite…

Voyage de Dom RUINART

Le Donon Aussi y ayant pris un léger repas et renvoyant nos chevaux, nous arrivâmes enfin, au bout d’une marche d’une lieue, au pied du Frankenberg, appelé Deux-Monts, par les habitants du pays, parce qu’en effet il y a comme une seconde montagne qui s’élève au-dessus des autres. D’où nous étions, elle est tellement taillée à pic qu’on ne peut y monter qu’en rampant sur une terre molle et des herbes agrestes. On y voit Lire la suite…

Des thermes de Plombières – Camérarius

Plombières-les-Bains D’abord, au fond d’un vallon creux, s’étant un lac que tous les côtés entourent des hôtelleries. Là, hommes et femmes, garçons et filles, nobles et vilains, savants et illettrés, le vieillard engourdi et la jeunesse au pied léger, l’homme intact et le blessé, celui qui est couvert de cicatrices ou déchiré d’ulcères, gens sains ou gens malades, tous viennent réchauffer leurs membres dans le même bassin d’eau fumante, enfermé dans une enceinte de murs Lire la suite…