Lieux évoqués : Arches, Dinozé, Guménil, Giroménil.

« Ensuite, Bruce pianota sur son Iphone et trouva l’adresse et le numéro de téléphone de l’inspectrice. Elle vivait dans une maison à mi-chemin d’Arches et de Dinozé. Sur Google Maps, on voyait clairement l’endroit. Vue du ciel, l’habitation avait l’air d’un carré quasi parfait, entouré d’un petit terrain, le tout adossé à la forêt. Il n’y avait qu’une seule route pour y accéder, qui serpentait depuis la D 157, dépassait la maison et filait parmi les champs, vers Guménil, Géroménil, des petits bleds comme ça. Ce qui frappait, c’était l’isolement. L’inspectrice vivait vraiment en pleine cambrousse. Pas un chat à des kilomètres, à part une autre maison toute proche, du même côté de la route, sensiblement de la même taille. A croire que le promoteur avait eu l’idée d’un lotissement et s’était ravisé de justesse.
Bruce fit quelques captures d’écran. On voyait le serpent clair de la route, le vert étale des prés, les deux points plus clair où vivait l’inspectrice et son voisin, puis l’opacité de la forêt. Il décida d’y aller le soir même, voir ce qu’elle avait fait de la fille. »

Nicolas Mathieu, Aux animaux la guerre, Actes Sud, 2014, p. 222.

En savoir plus sur l’auteur