Extraits à lire et écouter

Le pack de Vézelise Première

Lieux évoqués : Brasserie de Vézelise « Je n’en crois pas mes yeux, j’ai enfin trouvé la pièce rare que Grand-père recherche depuis des années : le pack de Vézelise Première comprenant cinq bouteilles et un verre au décor des trois rois mages. Cette originale promotion avait été lancée par la brasserie en mille neuf cent soixante-six pour célébrer la fête de Noël. Les canettes ne contiennent plus leur précieux liquide mais elles sont intactes. Je me Lire la suite…

Nancy, ville d’art

Lieux évoqués : rue Grandville, parc de la Pépinière « Nous avons loué un appartement ancien à l’angle de la rue de Grandville. Quatrième étage, face à l’allée de marronniers du parc de la Pépinière. Toutes les fenêtres donnent sur les massifs du parc et le hublot du salon sur le petit zoo au centre. Avec son plancher grinçant et sa coursive desservant les chambres, je l’adore, ce F3. Fleurs en fer forgé, feuilles de pierre, Lire la suite…

Trois mots celtes

« La montagne des bœufs sauvages Je suis né, dans cette vallée de la montagne des bœufs sauvages étroitement serrée par les hauteurs rondes aux couleurs délavées, rousses et bleuies, comme des ressacs pétrifiés de vagues écumées. Vosges. Trois mots celtes composent à l’origine le nom Vouguerus : vou, signifiant boeuf, guez, sauvage, et us pour montagne, élévation. Les romains donnèrent le nom de Vogesus, ou Vosegus à ces montagnes ; au Moyen Age elles devinrent Vosagus, et Lire la suite…

Le bon moment

Lieux évoqués : Nancy, rue de Boudonville, rue Viard, rue de Boudière « La môme Caillou emprunta la rue de Boudonville, passa devant l’école de filles puis l’école de garçons, enfin devant la maternelle avant de tourner à l’angle, dans la rue de Boudière. La boutique était là, à gauche en descendant, avec sa grande vitrine derrière laquelle s’étalaient des emballages vides ­- on n’allait pas exposer des produits à vendre ! ­- des réclames ­- on Lire la suite…

Action !

Lieux évoqués : Nancy, L’Eden, Domgermain « Je n’entends pas mon père m’appeler Bernard autrement qu’au téléphone. Ma mère avait fait face et un, deux, trois, pas de photo, j’ai été en pension à Nancy. J’attendais, pour sortir avec elle le jeudi, qu’elle me fasse appeler au parloir. J’attends qu’elle vienne me chercher. J’attends que le haut-parleur dise vite mon nom tout entier devant tout le monde. Je suis tout seul. J’attends mon nom. J’ai peur Lire la suite…

Attentat

Lieux évoqués : Villa Majorelle « La veille, ils avaient visité la villa MajoreIle, et Martin avait acquis un livre magnifique, assez lourd, sur l’histoire la maison et de ses hôtes. Serge lui avait également fait une surprise de taille. Un ouvrage ancien et rare sur l’Art nouveau qui pesait lui aussi son poids. À la terrasse, les clients ne parlaient plus que de ce qui se passait à quelques centaines de mètres. Des renseignements contradictoires Lire la suite…

Désert de guerre

Lieux évoqués : Gare, Place Stanislas, parc de la Pépinière, rue Saint Jean 31 octobre 1939 « J’arrive à Nancy à 1 h de l’après-midi. On ne me demande même pas mon permis ; je descends une grande rue, ma petite valise à la main. Silence de mort, les boutiques sont vivantes, les confiseries regorgent de bonbons, de gros caramels qui ont l’air tout frais, mais on ne voit personne, on dirait une ville évacuée, ça me Lire la suite…

Nancy, ville de trésors

Lieux évoqués : ensemble de la vieille ville, cathédrale, Bonsecours, Places royales de Nancy « Palais ducal hanché comme le Municipe de Pérouse, hôtel de Lillebonne où habita la fille de Charles IV et de Béatrix de Cusance, escaliers extérieurs, portes sculptées en trompe l’œil, entrelacs des plafonds : souvenirs et sollicitations indirects d’un seul pèlerinage. Voûte rose et noire de la porte Saint-Georges : intérieur d’une boîte en marqueterie de paille. Le vieux Saint-Epvre du Lire la suite…

Californie !

Lieux évoqués : La Californie Rebecca «  Tu n’as pas d’amis avec qui parler ? Je n’ai pas eu le temps de te demander comment allait ta sœur que tu m’envoies toute sa biographie. Heureusement que cela m’intéresse, il m’a fallu tout l’après-midi pour lire ton mail. Non je n’avais pas capté que Corinne aimait les filles mais maintenant que tu me le dis, je me demande comment je faisais pour ne pas m’en rendre Lire la suite…

Qu’il entre !

Lieux évoqués : Rue des Maréchaux « Sophie, en janvier 1800, est effondrée. Non seulement elle supporte de moins en moins la famille Hugo, non seulement Léopold la fatigue mais encore la voici, à nouveau, enceinte, Et Abel qui n’a que quatorze mois et qui pète de santé réclame une surveillance permanente, épuisante. Sa vitalité est redoutable. Il touche à tout, grimpe partout, suce tout, risque cent fois par jour une blessure ou un accident Lire la suite…