Les aciéries de Pompey

Lieux évoqués : Pompey, Frouard, Champigneulles, Maxéville, Saizerais. « Mes interventions aux Aciéries de Pompey sont très anciennes. Il me semble être allé dans cette usine, dès mon arrivée, à Nancy, en 1947. Il est vrai que, parmi mes ‘‘supporters’’ de l’époque, j’ai eu très tôt des contacts avec l’équipe des ‘‘gens de Pompey’’, au sujet des problèmes d’orientation professionnelle des apprentis. Pompey est une commune située au nord de Nancy, juste à l’endroit où la Meurthe, Lire la suite…

Le Royal

Lieu évoqué : Bar le Royal, Nancy. – On se voit ce soir ? Je termine autour de vingt-deux heures, on peut… ­- Moi, c’est pas compliqué : je suis au Royal. Que ça soit ce soir, demain, avant-hier ou après-demain, je suis au Royal. C’est mon bar. ­- T’as l’adresse ? ­- Oh, tu commences à être super trempé, tu sais, fait remarquer Gloria, amusée, en le regardant sortir un organisateur électronique d’une des poches du costume Lire la suite…

Un grand atelier rue de Nabécor

Lieux évoqués : rue de Nabécor, Parc de Saurupt. « Un grand atelier, rue de Nabécor, à Nancy, en 1905. Un quartier du sud de la ville, barré par la voie ferrée, n’est guère beau et hésite à se trouver un visage. De vastes espaces de campagne, comme la propriété horticole de M. Herbier, jouxtent des bâtiments industriels de constructions métalliques et de fonte, ainsi que des scieries et des établissements de commerce du bois de Lire la suite…

Un contrat d’édition

Lieu évoqué : Grand Hôtel de la reine, Place Stanislas. « Sur le canapé, un responsable marketing d’une trentaine d’années vêtu d’un costume et d’une chemise à rayures violettes contrariait l’ovale de sa figure d’un sourire froid. Sur le siège à droite de Lola, une jeune femme au visage avenant prenait des notes tout en hochant la tête. L’éditrice poussa vers Lola l’assiette d’amuse-bouches accompagnant le thé servi dans des tasses en faïence de Longwy. – Lire la suite…

Les fours à chaux de Vaucouleurs

Lieux évoqués : Vaucouleurs, Chalaines. Les parents « Nous ne roulions pas sur l’or. En effet, mon père travaillait aux fours à chaux de Vaucouleurs comme manœuvre. Son travail consistait à pousser les wagonnets remplis de pierres calcaires extraites de la carrière pour les vider dans un four. Bref, il exerçait le dur labeur de carrier. C’était un travail pénible qui demandait de la force. De ce point de vue, il n’en manquait pas, ses épaules Lire la suite…

La rue des boxons

Lieu évoqué : rue du Maure qui Trompe. «  On a demandé la rue des boxons. On a cherché celui pour la troupe. On a insisté pour pas faire d’erreur. Leur vin blanc était bien meilleur que le nôtre mais épouvantable comme prix. Ça n’engageait pas à monter. D’abord nous n’avions plus la somme. La troupe aussi à Nancy était consignée. Y avait que nous cinq au bordel. Une des rombières tirait les cartes. Lacadent Lire la suite…

Un jeu d’enfant au Printemps

Lieu évoqué : Le Printemps, Nancy. « Après son dernier cours de l’après-midi, il descend aux Magasins réunis, avec le 40. Plutôt, il descend au Printemps, car les Magasins réunis n’existent plus. Depuis quelques mois, ils ont été remplacés par un magasin qui porte le même nom que celui du boulevard Haussmann à Paris, comme s’il voulait l’imiter. C’est quand même bizarre, deux magasins qui portent le même nom. Depuis les travaux, on reconnaît à peine Lire la suite…

Une bibliothèque très française

Lieu évoqué : Bibliothèque Stanislas. « Je la trouve, cette bibliothèque municipale, très française. N’a-t-elle pas été créée par un roi polonais devenu prince lorrain et entré dans la famille de France ? Née en 1750 en même temps que l’Académie Stanislas, la bibliothèque doit son fonds d’origine à la culture et à la générosité d’un prince. Les boiseries viennent de l’abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson, et beaucoup d’ouvrages, de châteaux d’émigrés ou de monastères lorrains. C’est Lire la suite…

Fête foraine et rupture

Lieux évoqués : Gare, Rue Isabey, Nancy. « Il y avait dans l’habitacle le parfum de ton style intelligent et maladroit. J’aimais tes intonations sans manière, tes traits d’humour désinvoltes et une certaine épaisseur qu’on ne trouve qu’en province. Tu conduisais une mini Cooper, ma main sur ta cuisse. On aurait pu s’aimer en sursaut. Prénom tatoué sous l’élastique de ton slip, j’ai pénétré ton corps volcanique comme un atome. Salve de plaisir. On découvrait ensemble Lire la suite…

Les souvenirs et les regrets de Pierre…

Lieu évoqué : Grand Café Foy, Nancy. « C’était sans doute là, dans ce blanc de lune dont elle avait pavé sa place, que résidait la petite débauche de sa ville. Sous un ciel marbré de nuages, Pierre retrouvait le goût amer d’un expresso à la terrasse d’un café. Le roi Stanislas du haut de son piédestal, jugeant plus sain de porter ailleurs son attention, l’invitait de l’index à emprunter un chemin à l’opposé de sa Lire la suite…