Extraits à lire et écouter

Les fours à chaux de Vaucouleurs

Lieux évoqués : Vaucouleurs, Chalaines. Les parents « Nous ne roulions pas sur l’or. En effet, mon père travaillait aux fours à chaux de Vaucouleurs comme manœuvre. Son travail consistait à pousser les wagonnets remplis de pierres calcaires extraites de la carrière pour les vider dans un four. Bref, il exerçait le dur labeur de carrier. C’était un travail pénible qui demandait de la force. De ce point de vue, il n’en manquait pas, ses épaules Lire la suite…

La rue des boxons

Lieu évoqué : rue du Maure qui Trompe. «  On a demandé la rue des boxons. On a cherché celui pour la troupe. On a insisté pour pas faire d’erreur. Leur vin blanc était bien meilleur que le nôtre mais épouvantable comme prix. Ça n’engageait pas à monter. D’abord nous n’avions plus la somme. La troupe aussi à Nancy était consignée. Y avait que nous cinq au bordel. Une des rombières tirait les cartes. Lacadent Lire la suite…

Un jeu d’enfant au Printemps

Lieu évoqué : Le Printemps, Nancy. « Après son dernier cours de l’après-midi, il descend aux Magasins réunis, avec le 40. Plutôt, il descend au Printemps, car les Magasins réunis n’existent plus. Depuis quelques mois, ils ont été remplacés par un magasin qui porte le même nom que celui du boulevard Haussmann à Paris, comme s’il voulait l’imiter. C’est quand même bizarre, deux magasins qui portent le même nom. Depuis les travaux, on reconnaît à peine Lire la suite…

Fête foraine et rupture

Lieux évoqués : Gare, Rue Isabey, Nancy. « Il y avait dans l’habitacle le parfum de ton style intelligent et maladroit. J’aimais tes intonations sans manière, tes traits d’humour désinvoltes et une certaine épaisseur qu’on ne trouve qu’en province. Tu conduisais une mini Cooper, ma main sur ta cuisse. On aurait pu s’aimer en sursaut. Prénom tatoué sous l’élastique de ton slip, j’ai pénétré ton corps volcanique comme un atome. Salve de plaisir. On découvrait ensemble Lire la suite…

Les souvenirs et les regrets de Pierre…

Lieu évoqué : Grand Café Foy, Nancy. « C’était sans doute là, dans ce blanc de lune dont elle avait pavé sa place, que résidait la petite débauche de sa ville. Sous un ciel marbré de nuages, Pierre retrouvait le goût amer d’un expresso à la terrasse d’un café. Le roi Stanislas du haut de son piédestal, jugeant plus sain de porter ailleurs son attention, l’invitait de l’index à emprunter un chemin à l’opposé de sa Lire la suite…

Le Grand Hôtel de la Reine

Lieu évoqué : Grand Hôtel de la Reine, Place Stanislas, Nancy. « Le restaurant où il l’emmène l’impressionne et déclenche un fou rire nerveux, Entre deux hoquets, elle articule :– je savais même pas qu’on avait le droit de RENTRER dans ce bâtiment…- Si jamais ça te fatigue, on peut faire room service dans ma chambre …– ça me fatigue que dalle. Ça me fait juste bizarre. J’ai l’impression de manger dans un musée. C’est plutôt marrant. Pas Lire la suite…

En toute discrétion…

Lieu évoqué : Eglise réformée, Place André Maginot, Nancy. « Sertier pénétra dans l’église réformée de Nancy au milieu de la foule des fidèles qui venaient pour le culte de 20 h 30. Plus grand, plus massif que la moyenne, il tenta de passer inaperçu et se faufila jusqu’à un coin sombre. Son visage était pâle. Il paraissait exténué.En entrant sous la nef, le commissaire fut frappé par la paix qui y régnait. Une impression d’unité. Lire la suite…

La vie, la vraie, au Faubourg des Trois-Maisons

Lieu évoqué : Faubourg des Trois-Maisons, Nancy. « Le Faubourg des Trois-Maisons, qu’on l’appelle, du nom de sa principale artère qui traverse de part en part. Pourquoi ce nom ? On verra ça plus tard… Mais, bon, c’est plutôt joli, ça fait campagnard et ce n’est pas plus mal, parce que là-bas, la campagne, il faut avoir de l’imagination pour la percevoir… Une dérisoire chiure de mouche, à l’échelle cosmique, mais le centre de l’univers pour la Lire la suite…

Une demeure de style Art nouveau

Lieu évoqué : rue Charles Martel, Nancy. « La nuit et une fine poussière de pluie d’automne baignaient la rue Charles Martel, parcimonieusement éclairée, lorsque Line s’y engagea. Elle avançait d’un pas énergique, décidé, un pas qui semblait heureux, légèrement dansant par instants. Sa maison était située sur la droite, en venant de l’avenue du Général Leclerc. Une maison édifiée en 1928, dans un style Art nouveau plein de charme au yeux des personnes aimant les Lire la suite…

Meurtres à la Pépinière

Lieu évoqué : Parc de la Pépinière « D’un pas lourd, elle se dirigea vers la salle de bain où elle prit une doucherapide, enfila une tenue confortable pour son travail, puis avala une tasse de café avant de rejoindre la Pépinière. Sans la présence de son amie, le parc perdait de son intérêt. Même Sylvain avait déserté les lieux. Laura se sentait terriblement seule et se dit que la journée promettait d’être longue et ennuyeuse. Lire la suite…