Une piste bleu nuit
Lieux évoqués : Metz, Nancy, Place Thiers, rue Saint-Vincent.
« Moreau passe à la Clio bleu nuit. Il a reçu une première liste, assez longue, de propriétaires et il cherche des détails permettant de la restreindre. Perceval pense qu’il doit se limiter aux deux grandes villes lorraines, Metz et Nancy, et leurs alentours proches. II y a fort à parier qu’il habite quelque part par là. Il penche pour Nancy, à cause de la lettre dans la boîte de Johanne et du coup de fil Place Thiers. Ensuite, il sera temps de croiser les noms des propriétaires avec les hommes qui ont côtoyé Johanne. Le policier messin approuve ses choix, puis il précise qu’il a renvoyé deux agents rue Saint-Vincent, pour demander aux habitants s’ils ont remarqué une Clio bleu nuit garée dans leur rue ou si un ouvrier en bleu de travail rôdait dans le coin.
Perceval profite de ce détail pour évoquer une surveillance rapprochée afin de protéger la romancière. Son collègue soupire encore avant d’avouer qu’il n’a pas assez d’hommes pour ce travail. En revanche, il lui fait remarquer que sa présence auprès d’elle est déjà un bon point. Bref, sans le dire franchement, il lui attribue le rôle de garde du corps. Comprenant la situation, Perceval ne le contredit pas. S’il doit s’absenter, Gwen prendra le relais. Moreau évoque enfin le cas Pierre Duclos. Pas besoin de la faire venir à Metz. Puisque Pradot sera à Nancy, il se chargera aussi de sa déposition. Gain de temps pour tout le monde. Satisfaits d’avoir fait le point, les deux inspecteurs se séparent, se promettant mutuellement de se rappeler en cas de nouvelle importante. »
Nathalie Rouyer, C’est écrit dans nos livres, 2016, Rebelyne, p.250-251
Iconographie : Licence Creative Commons
0 commentaire