Extraits à lire et écouter

Journal de voyage – Michel de Montaigne

Domrémy-sur-Meuse  Domrémy-sur-Meuse, à trois lieues dudit Vaucouleurs, d’où était native cette fameuse pucelle d’Orléans, qui se nommait Jeanne Day, ou Dallis. Ses descendants furent anoblis par faveur du roi, et nous montrent les armes que le roi leur donna, qui sont d’azur à une épée droite, couronnée et poignée d’or, et deux fleurs de lis d’or au côté de ladite épée, de quoi un receveur de Vaucouleurs donna un écusson peint à M. de Cazalis. Lire la suite…

Promenade avec le « 14 »

Lieu évoqué : Vandoeuvre.  « Vandoeuvre, le CHU de Brabois, le champ dont la terre s’est retirée vers l’intérieur, des anciennes mines aux galeries aspirées par le temps, comme une mer juste avant l’épingle à cheveux qui mène à Neuves-Maisons. La Lorraine est devant elle, qui défile. Pamela se détend, elle aime cette région, c’est dans cette région qu’elle finira ses jours. Le « 14 » s’arrête, on se bouscule, chacun parait jouer sa vie. Le Point Central Lire la suite…

Nancy et ses parcs

Lieu évoqué : Parcs publics, Nancy.  « Le dimanche, quand elle ne tient pas lieu de parking, la place d’Alliance qu’aimait tant Maurice Barrès est un autre espace royal, plus discret, mélange de Vienne et de Florence. Les petits parcs – Blondlot, Olry, celui du Jardin Botanique – sont des serres naturelles, écrins verts pour amoureux de bancs publics et de ces dernières nourrices à landau que sont les grand-mères d’aujourd’hui… Sous les hautes cimes Lire la suite…

« En Lorraine, tout vient du sol »

Lieu évoqué : Contrexéville, Vosges. « J’ai grandi dans une ville thermale, Contrexéville. Sources, jaillissement de la terre… En Lorraine tout vient du sol, la forêt, le minerai, l’eau, le cristal. C’est une région tellurique ancrée dans la roche, modelée par ses sous-sols. Si certaines régions semblent avoir été dessinées d’en haut, ici, on sent que tout vient du tréfond, de l’en-bas, que tout ce qui se voit a germé, mûri et sourd de l’invisible pour Lire la suite…

« Sur la place or et noir… »

Lieu évoqué : Place Stanislas, Nancy. « Le ciel a rajusté son monocle d’or pâle ; La place Stanislas est, cette nuit, royale. Les marronniers, dans leur rumeur de falbalas, S’enchantent de la tendre haleine des lilas. Tandis que, goutte à goutte, Amphitrite et Neptune Pèsent le temps et sa fortune, Le poète en retard Laisse, derrière son épaule, un long regard Sur la place or et noir, où meurt le clair de lune » Nancy royale Lire la suite…

Saint-Epvre

Lieu évoqué : Place Saint Epvre, Nancy. Saint-Epvre Saint-Epvre en ce printemps je me souviens Nancy Comme un nom d’amoureuse à mes lèvres Nancy Je me souviens d’un jour où tout me fut magie O Nancy doux amer ensoleillé Nancy Tu portais cette église en cuivre vert moisi Comme un chemin fragile aux cheveux d’une fille Et on me la nomma d’un très doux nom de saint Saint-Epvre comme un havre où le malheur n’est Lire la suite…

Moi, prince de la rue

Lieux évoqués : Place Stanislas et Place d’Alliance, Nancy. Nancy à Charles Vergnaud Or sur Lys, ô soleil sur la neige ! La place Stanislas, royale en son cortège D’amours, de mascarons, de roses à recoins D’hirondelles, franchit le siècle, et ses trompettes Jettent la gloire aux quatre vents de nos Louis. Oui ; Et la place d’Alliance, est-elle au point Une robe de Marie-Antoinette, Un instant arrêtée au contre-point D’une gavotte, dont le doux Lire la suite…

La Place Stanislas, orgueil de Nancy

Lieu évoqué : Place Stanislas, Nancy. Nancy La place Stanislas, dans l’ordre des merveilles, Est l’orgueil de Nancy qui forgea ce trésor : Ici, palais Louis quatorze et grilles d’or Rayonnent de splendeurs qui n’ont point leurs pareilles. Les balcons s’enchantaient sous de roses corbeilles, Le jour d’azur que tu passas dans ce décor, Où brillaient au soleil, plus radieux encor, Les coqs portant au bec leurs lanternes vermeilles. Edifices d’Héré, portes de Jean Lamour, Lire la suite…

Œuvre, les Cahiers du Nord – Auguste Marin

Sur la Meurthe Nancy Nancy, je ne sais plus votre endroit sur les cartes, ni quel fleuve imprévu dessinait vos contours. C’est une boucle d’eau que ma mémoire écarte : vous approchez soudain par de secrets détours, Ô ville sans maisons, tellement inventée à force de nourrir mon unique souci, pour le loisir et le repos de ma journée je vous bâtis en moi et vous nomme Nancy. Je vous donne une place aux ferrures Lire la suite…

« et je t’aime déjà, vieille et jeune cité »

Lieu évoqué : Place Stanislas, Nancy « Le 6 novembre 1893, Verlaine sorti l’avant-veille de Broussais, prend le train pour Nancy. Le surlendemain, 8 novembre, à huit heures et demie le soir, il prend contact avec le public dans un salon du Grand Hôtel, place Stanislas … « Et toi, ô Nancy qu’en des jours plus heureux on appelait à si juste titre « la Coquette », et qu’aujourd’hui la glorieuse et douloureuse qualification de Lorraine doit seule décorer, Lire la suite…