Extraits à lire et écouter

Les Vosges – Théophile Gautier

Le Saut de la Cuve – Saint-Amé Un peu plus loin, vous trouvez le village de Saint-Amé, où vous faites halte pour visiter le saut de la Cuve, formé par la rivière du Belliard. C’est un site où les touristes iraient en pèlerinage s’il se rencontrait ailleurs qu’en France. La nature, qui sait bien peindre quand elle s’en mêle, a composé dans ce coin perdu un Salvator Rosa plus magnifiquement sauvage que pas un de ceux Lire la suite…

Les Vosges – Théophile Gautier

La cascade de Tendon Sur le flanc de la montagne, en face de soi, de l’autre côté de la vallée, on voit briller à travers les arbres la nappe argentée d’une cascade ; c’est le Tendon qui se précipite, du sommet de la montagne, à grand fracas, à travers des roches tapissées de mousse et de lichen, écume, bouillonne et se divise en ruisseaux dont les ramifications vont irriguer plus loin les riches prairies des Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

La cascade de Tendon Après quelques instants de cette contemplation, l’œil se porte sur une montagne voisine, qui se distingue par le mélange de hêtres et de sapins. C’est là que se trouve la Cascade de Tendon. Plein d’admiration, je contemplais le spectacle majestueux que la nature me présentait. Je vis s’élancer d’une hauteur de plus de cent pieds les eaux bouillonnantes de la cascade, tomber avec fracas de rocher en rocher, d’abord en flots Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Rue du Général Leclerc – Épinal Les Champs-Golot présentent encore plus de singularité que les Brandons. A peine la nuit est-elle arrivée que les larges ruisseaux de la rue de l’Hôtel-de-Ville charrient de nombreuses chandelles allumées sur de légères planches. On accourt de toutes les parties de la ville pour voir ce spectacle. Ces petits bateaux enflammés sont conduits par des enfants qui chantent sans cesse ce couplet :Les champs golot,Les lours relot ;Pâques revient,C’est un Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Parc du cours – Épinal Les environs d’Épinal présentent de toutes parts des promenades agréables et variées. Celle du Cours est une vaste prairie, située hors de la ville, plantée de tilleuls et de peupliers, et dont un des côtés est arrosé par la Moselle. La plupart de ces arbres sont fort anciens ; ils ont, m’a-t-on dit, été plantés le jour même où Henri IV expirait sous le poignard de Ravaillac. Charles Charton, « Lettres d’un Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Château d’Épinal Ce qui rendait surtout celle ville puissante, c’était un château-fort, bâti sur une hauteur qui domine Épinal. Ce château, qui, avant l’invention de la poudre, passait pour imprenable, a été très souvent assiégé. Quelques débris, conservés avec soin, donnent encore une idée de sa force. Le propriétaire, M. Doublat, l’un des plus riches habitants du pays, a embelli des lieux qui, naguère, étaient dans l’état le plus sauvage ; il a fertilisé une Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Source de la Moselle – Bussang Nous sommes arrivées à Saint-Maurice à temps pour voir la source des eaux de Bussang, qui sortent du gazon dans une prairie ravissante, peuplée de belles vaches noires. C’est un lieu charmant, et l’eau de la fontaine de Bussang est meilleure que du vin de Champagne. De là, nous avons été voir la source de la Moselle, qui est à deux pas de l’autre source ; l’eau de la Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Église de Remiremont Remiremont, où nous avons déjeuné, était jadis une ville brillante ; il y avait des hôtels, de superbes jardins et un chapitre fameux. L’église est encore fort belle, le clocher magnifique et le cimetière, plein de fleurs d’automne qui croissent naturellement, présente un aspect mélancolique. La plupart de ces belles maisons sont fermées, et l’herbe pousse dans les rues ; c’est une espèce de petit Versailles, et on soupire en voyant cet Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Le Prieuré d’Hérival Hier, nous sommes parties dès le matin avec M. de la Vieuville et le major, en char-à-bancs, pour aller voir la forêt de sapins, qui est à trois lieues d’ici. La pluie nous a empêchés [sic] de dîner sur l’herbe, mais non pas de nous promener sous les arbres verts et tristes qui offrent une couverture si épaisse, où l’on est à l’abri de l’eau comme du soleil ; mais décidément c’est Lire la suite…

Voyage à Plombières en 1808 – Sarah Newton

Le Val d’Ajol Ce matin nous avons été, par une chaleur extrême, à travers champs et par le chemin le plus long, au Val-d’Ajol. C’est un superbe vallon qui a sept lieues de circonférence, et qui est semé d’arbres et de petites maisons d’une ravissante propreté. L’église du village est charmante et très ancienne. Il est traversé par un ruisseau orné d’un pont romain, composé de cinq énormes pierres d’une belle couleur, et qui ont Lire la suite…