Extraits à lire et écouter

Une famille ouvrière de la cité Paul Doumer à Longwy

Lieu évoqué : Rue Dupont des Loges , Longwy « Au 52 rue Dupont des Loges, pas de jérémiades, pas de pleurs inutiles. La cité Paul Doumer où résidaient mes parents, bénéficiait de plus de confort. Construite en 1925, on avait pensé à placer auprès de l’habitation, des commodités dotées d’une cuvette en faïence plus respectueuse de l’essentielle intimité. En toute hypothèse, on ne connaissait pas la chasse d’eau (…) A fortiori, les logements ouvriers étaient Lire la suite…

Chronique – Richier

La vallée de Senones Cette terre est occupée par des montagnes très élevées, couvertes de rochers si immenses que l’on dirait être des châteaux posés naturellement sur leurs sommets, donnant ainsi à celles-ci un aspect terrifiant. Entre ces montagnes escarpées comme nous l’avons dit se trouvent de très profondes vallées, couvertes de forêts de sapins, renforçant ainsi cet aspect si obscur qui donne si grande peur à ceux qui les observent.[…] De si vastes contrées Lire la suite…

Les Vosges – Théophile Gautier

Le lac de Longemer En remontant le cour de la Valogne [sic], l’on arrive au lac de Longemer, moins vaste que celui de Gérardmer, mais si bien encadré par les splendides paysages de ses rives qu’il est de beaucoup supérieur à ce dernier. A droite et à gauche s’élèvent de hautes montagnes hérissées de sapins dont les pieds se baignent dans les eaux du lac : les hêtres gigantesques qui se mêlent à cette sombre Lire la suite…

Les Vosges – Théophile Gautier

La cascade du Géhard – Val-d’Ajol Ce chemin gravi, on se trouve en face de la cascade de Géhart [sic], laquelle, il faut l’avouer, n’a rien de bien grandiose. L’été, il lui manque souvent une chose importante pour une cascade, c’est-à-dire de l’eau. De minces filets rayent à peine le roc aride et nu où les nappes bouillonnantes devraient écumer ; mais quoique l’on soit un peu désappointé, le site vous dédommage complètement. Si la curiosité Lire la suite…

Les Vosges – Théophile Gautier

Le Maison des Arcades – rue Stanislas Plombières-les-Bains La maison la plus architecturale de la ville est celle qu’on nomme la maison des Arcades, bâtie, en 1760, pour mesdames Adélaïde et Victoire de France. Elle a grand air et fait bonne figure avec ses portiques, où les promeneurs trouvent un abri contre les brusques averses. Après avoir servi d’hôtel de ville, la maison des Arcades, qu’on appelle aussi un peu ambitieusement le Palais-Royal, loge maintenant le Lire la suite…

Les Vosges – Théophile Gautier

Le Saut de la Cuve – Saint-Amé Un peu plus loin, vous trouvez le village de Saint-Amé, où vous faites halte pour visiter le saut de la Cuve, formé par la rivière du Belliard. C’est un site où les touristes iraient en pèlerinage s’il se rencontrait ailleurs qu’en France. La nature, qui sait bien peindre quand elle s’en mêle, a composé dans ce coin perdu un Salvator Rosa plus magnifiquement sauvage que pas un de ceux Lire la suite…

Les Vosges – Théophile Gautier

La cascade de Tendon Sur le flanc de la montagne, en face de soi, de l’autre côté de la vallée, on voit briller à travers les arbres la nappe argentée d’une cascade ; c’est le Tendon qui se précipite, du sommet de la montagne, à grand fracas, à travers des roches tapissées de mousse et de lichen, écume, bouillonne et se divise en ruisseaux dont les ramifications vont irriguer plus loin les riches prairies des Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

La cascade de Tendon Après quelques instants de cette contemplation, l’œil se porte sur une montagne voisine, qui se distingue par le mélange de hêtres et de sapins. C’est là que se trouve la Cascade de Tendon. Plein d’admiration, je contemplais le spectacle majestueux que la nature me présentait. Je vis s’élancer d’une hauteur de plus de cent pieds les eaux bouillonnantes de la cascade, tomber avec fracas de rocher en rocher, d’abord en flots Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Rue du Général Leclerc – Épinal Les Champs-Golot présentent encore plus de singularité que les Brandons. A peine la nuit est-elle arrivée que les larges ruisseaux de la rue de l’Hôtel-de-Ville charrient de nombreuses chandelles allumées sur de légères planches. On accourt de toutes les parties de la ville pour voir ce spectacle. Ces petits bateaux enflammés sont conduits par des enfants qui chantent sans cesse ce couplet :Les champs golot,Les lours relot ;Pâques revient,C’est un Lire la suite…

Lettres d’un provençal – Charles Charton

Parc du cours – Épinal Les environs d’Épinal présentent de toutes parts des promenades agréables et variées. Celle du Cours est une vaste prairie, située hors de la ville, plantée de tilleuls et de peupliers, et dont un des côtés est arrosé par la Moselle. La plupart de ces arbres sont fort anciens ; ils ont, m’a-t-on dit, été plantés le jour même où Henri IV expirait sous le poignard de Ravaillac. Charles Charton, « Lettres d’un Lire la suite…